Pierre Even
Pierre Even

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Consortium Museum
Curated by Eric Troncy
Pierre Even, 2014-2015, exhibition view - photo © André Morin/Consortium Museum
Pierre Even, 2014-2015, exhibition view - photo © André Morin/Consortium Museum
Pierre Even, 2014-2015, exhibition view - photo © André Morin/Consortium Museum
Pierre Even, 2014-2015, exhibition view - photo © André Morin/Consortium Museum
Pierre Even, 2014-2015, exhibition view - photo © André Morin/Consortium Museum
Pierre Even, 2014-2015, exhibition view - photo © André Morin/Consortium Museum
Pierre Even, 2014-2015, exhibition view - photo © André Morin/Consortium Museum

Après des études à l’École Nationale de la Photographie d’Arles, ce photographe français s’est fait connaitre pour ses portraits noir et blanc “dessinés“ publiés par de nombreux magazines. Il travaille aujourd’hui sur des lieux, des paysages entre nature et territoires. Pierre Even expose pour la première fois au Centre d’Art le Consortium.

“ Ce travail est né de différents intérêts, apparus progressivement et qui se sont agglomérés au fil du temps. Cette exposition et le livre qui sort simultanément chez KEHRER sont la résultante de cette sédimentation. D’abord pour la photographie, médium particulier puisque “pré-pensé“ par ce qu’il est coutume d’appeler le “réel“. Puis par un champ d’investigation : le “paysage“ qui est un des terrains emblématiques de son histoire, entre objectivité et romantisme, distance critique et empathie. Ensuite pour des lieux entre nature et territoires, produits d’un processus sinueux, qui commence par une enfance dans les année 70 marquée par une époque politisée et une affection abstraite pour l’histoire de l’Amérique du Sud, son esthétique aussi. La découverte plus tard de la photographie américaine et mexicaine à partir des années 1930. Une forme de littérature réaliste, des lieux et une attirance pour l’Espagne, pour des terres découvertes pendant les vacances, belles, désertes et austères, jouxtant le tourisme obscène, schizophrénie d’une époque qui a perdu ses repères et qui peut procurer une empathie particulière pour les lieux quelque peu “déshérités“. Les villes contemporaines de plus en plus fictionnalisées donnent parfois à la “terre“ un sentiment de possibilités, un sentiment d’existence. C’est ce sentiment de possibilités que ce travail explore.”
Pierre Even, septembre 2014