Matthew McCaslin
What Goes On In My Mind

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Consortium Museum
Matthew McCaslin, "What goes on in my mind," Consortium Museum, 2013, Photo André Morin © Consortium Museum
Matthew McCaslin, "What goes on in my mind," Consortium Museum, 2013, Photo André Morin © Consortium Museum
Matthew McCaslin, "What goes on in my mind," Consortium Museum, 2013, Photo André Morin © Consortium Museum
Matthew McCaslin, "What goes on in my mind," Consortium Museum, 2013, Photo André Morin © Consortium Museum
Matthew McCaslin, "What goes on in my mind," Consortium Museum, 2013, Photo André Morin © Consortium Museum
Matthew McCaslin, "What goes on in my mind," Consortium Museum, 2013, Photo André Morin © Consortium Museum
Matthew McCaslin, "What goes on in my mind," Consortium Museum, 2013, Photo André Morin © Consortium Museum
Matthew McCaslin, "What goes on in my mind," Consortium Museum, 2013, Photo André Morin © Consortium Museum
Matthew McCaslin, "What goes on in my mind," Consortium Museum, 2013, Photo André Morin © Consortium Museum

Matthew McCaslin est né en 1957 aux États-Unis. Il vit à New York. Diplômé de la Parsons School of Design de New York, il s’impose dès la fin des années 1980 comme l’un des artistes importants de la scène new-yorkaise.


McCaslin est connu pour ses installations et sculptures mêlant lumière, appareils électroménager et vidéos. Son vocabulaire visuel formel se compose d’ampoules, de câbles électriques, d’horloges, de ventilateurs, de néons, de prises de courant… Habituellement cachés, la plupart de ces objets se révèlent alors dans leur intégralité, leur nudité pourrait-on dire. L’artiste nous livre des visions de constructions inachevées, laissant apparaitre leurs entrailles. Des images annexes sont souvent intégrées dans ses installations via des écrans de télévision. Les objets de la vie courante interrogent le spectateur sur sa dépendance quotidienne à ceux-ci. L’œuvre de McCaslin est basée sur le rapport entre fonctionnalité et esthétisme.
Pour cette exposition au Consortium, il propose un mode de présentation inédit, une installation ≪ in situ ≫ aux formes domestiques. Ses œuvres prennent place dans le squelette d’une habitation ou elles se révèlent pièces après pièces comme des parures. Cette maison ≪ non finie ≫, ou en travaux, nous délivre ses secrets. Les œuvres miment le mobilier habituel de pièces symboliques, la baignoire dans la salle de bain, le lit dans la chambre, etc. Tout est affaire ici de faux-semblants, de trompe-l’œil et pour sûr, d’humour !