Antoine Espinasseau
L'Almanach 14 : Antoine Espinasseau

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Consortium Museum
Curated by Eric Troncy
Antoine Espinasseau, "L'Almanach 14," 2014 - photo © André Morin/Consortium Museum
Antoine Espinasseau, "L'Almanach 14," 2014 - photo © André Morin/Consortium Museum
Antoine Espinasseau, "L'Almanach 14," 2014 - photo © André Morin/Consortium Museum
Antoine Espinasseau, "L'Almanach 14," 2014 - photo © André Morin/Consortium Museum
Antoine Espinasseau, "L'Almanach 14," 2014 - photo © André Morin/Consortium Museum
Antoine Espinasseau, "L'Almanach 14," 2014 - photo © André Morin/Consortium Museum
Antoine Espinasseau, "L'Almanach 14," 2014 - photo © André Morin/Consortium Museum
Antoine Espinasseau, "L'Almanach 14," 2014 - photo © André Morin/Consortium Museum

Né en 1986 à Challans, vit et travaille à Bruxelles.


Le travail d’Antoine Espinasseau a été présenté pour la première fois par Eric Troncy à l’occasion de l’exposition « The Seabass » (2011) pour la 13e édition du prix de la Fondation Ricard. Il est le plus jeune artiste de cette exposition.
Antoine Espinasseau a étudié à l’école nationale d’architecture de Versailles. Il est à la fois artiste, photographe, architecte et urbaniste.
À la galerie Florence Leoni à Paris, il a mené une réflexion sur le hall en tant qu’espace et rituel de vie. Pour lui, le hall est une passerelle hors du temps, un passage entre l’espace intérieur et l’espace extérieur. C’est un couloir entre deux mondes que tout le monde ignore.
Nous retrouvons ce principe de réflexion dans cette exposition avec le ponton. Le ponton est l’essence d’une architecture. Simple et basique, il a pourtant le pouvoir de produire dans notre imaginaire une image romantique qui renvoie irrémédiablement à la nature. L’œuvre nous invite à une déambulation entre un lieu de vie et un désir d’évasion. Réalisée en polystyrène extrudé, le ponton est une maquette à l’échelle 1, détaillant même les nervures du bois. Cette maquette rappelle l’instabilité constante entre l’idée de l’archi-tecte et sa production finale.
Un personnage, une vie sont toujours présents dans l’œuvre d’Antoine Espinasseau. Ici, un personnage hybride, presque animal face à la nature est apposé sur l’un des murs de la salle. Cette illustration d’Edouard Manet a été réalisée pour le poème de Stéphane Mallarmé : « L’Après-midi d’un faune ».