Thomas Houseago
Thomas Houseago

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Académie Conti
Curated by Anne Pontégnie
Thomas Houseago, 2015-2016, exhibition view - photo © André Morin/Consortium Museum
Thomas Houseago, 2015-2016, exhibition view - photo © André Morin/Consortium Museum
Thomas Houseago, 2015-2016, exhibition view - photo © André Morin/Consortium Museum
Thomas Houseago, 2015-2016, exhibition view - photo © André Morin/Consortium Museum
Thomas Houseago, 2015-2016, exhibition view - photo © André Morin/Consortium Museum
Thomas Houseago, 2015-2016, exhibition view - photo © André Morin/Consortium Museum
Thomas Houseago, 2015-2016, exhibition view - photo © André Morin/Consortium Museum
Thomas Houseago, 2015-2016, exhibition view - photo © André Morin/Consortium Museum

Thomas Houseago est né en 1972, dans la ville industrielle de Leeds en Angleterre et vit aujourd’hui à Los Angeles où il travaille.


Visages décharnés, corps anguleux, squelettes écorchés, l’œuvre de Thomas Houseago présente des figures puissantes mais vulnérables, finies sans être finies, entre abstraction et figuration. Ces dualités omniprésentes dans le travail de l’artiste interrogent la violence, violence du quotidien à laquelle l’artiste a été confronté à Los Angeles. L’art devient réponse à la violence, une survie nécessaire.
L’œuvre de Thomas Houseago est riche de références. Si l’artiste revendique le fait d’être un sculpteur figuratif, héritier des grandes avant-gardes, comme le futurisme ou le cubisme, il s’inspire aussi beaucoup des figures populaires du cinéma - le masque de Dark Vador par exemple - mais aussi de la bande-dessinée ou de la musique.
Quant au choix des matériaux, l’artiste oscille : plâtre, bois, ou bronze, matériaux traditionnels sont confrontés aux barres de fer, au chanvre ou au béton qui révèlent le processus de fabrication de l’œuvre, « l’ossature » de ces corps et de ces masques squelettiques. L’artiste explore les techniques en refusant tout conformisme esthétique et en interrogeant l’essence de la sculpture.
Thomas Houseago souhaite que ses sculptures « fassent réfléchir sur le corps humain, le corps blindé, le corps viral, le corps qui disparaît, le corps blessé », surfaces irrégulières mises à nu derrière un masque d’argile.