Jordan Wolfson
L'Almanach 14 : Jordan Wolfson

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Consortium Museum
Curated by Eric Troncy
Jordan Wolfson, "L'Almanach 14," exhibition view, 2014 - photo © André Morin/Consortium Museum
Jordan Wolfson, "L'Almanach 14," exhibition view, 2014 - photo © André Morin/Consortium Museum

Né en 1980 à New-York, vit et travaille à New-York


Jordan Wolfson s’illustre dans différentes pratiques artistiques : la vidéo et l’animation, mais également la sculpture, la performance et la photographie. Il considère que l’image animée joue un rôle fondamental dans la post-modernité, en modifiant notre perception des objets, et plus largement de la vie. Il incarne une jeune génération qui s’identifie par le biais des images numériques et publicitaires. Ses œuvres parlent de la mort, de la sexualité, ou encore de l’amour.
Dans Rapsberry Poser (2012), l’artiste incarne différentes identités : l’enfant riche qui s’autodétruit, le punk mélancolique. Un préservatif rempli de cœurs flotte dans les airs, ainsi qu’un virus du Sida. Les images sont paradoxales : la maladie devient gracieuse, les dessins-animés sont violents, l’enfant perd sa naïveté. Ce paradoxe est accentué par la musique, elle est en effet à la fois apaisante, drôle et dérangeante. Le volume de Sweet Dreams de Beyoncé est violemment augmenté, puis laisse place à des silences pesants qui forcent la réflexion. L’artiste soulève de nombreuses interrogations : quel est le rôle de l’artiste ? À quel moment la réalité devient-elle artifice ?