Emma McIntyre
L'Almanach 23 : Emma McIntyre

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Le Consortium
Curated by Éric Troncy
Emma McIntyre, "L'Almanach 23", Consortium Museum, Dijon, 2023.
Photo : Rebecca Fanuele © Consortium Museum.
Emma McIntyre, "L'Almanach 23", Consortium Museum, Dijon, 2023.
Photo : Rebecca Fanuele © Consortium Museum.
Emma McIntyre, "L'Almanach 23", Consortium Museum, Dijon, 2023.
Photo : Rebecca Fanuele © Consortium Museum.
Emma McIntyre, "L'Almanach 23", Consortium Museum, Dijon, 2023.
Photo : Rebecca Fanuele © Consortium Museum.
Emma McIntyre, "L'Almanach 23", Consortium Museum, Dijon, 2023.
Photo : Rebecca Fanuele © Consortium Museum.
Emma McIntyre, "L'Almanach 23", Consortium Museum, Dijon, 2023.
Photo : Rebecca Fanuele © Consortium Museum.

Née en 1990 à Tamaki Makaurau, NZ. Vit et travaille à Los Angeles, USA. 


Remerciements : Air de Paris, Romainville.


Emma McIntyre est née en 1990 à Tamaki Makaurau, Nouvelle Zélande. Elle vit à Los Angeles. Abstraite, sa peinture s’offre au spectateur comme résultat de processus qui relèvent de l’alchimie, où chaque couche transforme la couche précédente, jusqu’au couches superficielles qui miment l’action painting. Très informée de l’histoire de la peinture abstraite, son œuvre affirme une peinture de sentiment dont l’objectif est de l’ordre de l’émotion érotique. 
“Une question irrésolue : jusqu’où une peinture peut-elle s’éloigner de la chair et des viscères et cependant discuter de sensualité et de désir ? Autoriser la luxure à être entendue comme une expérience des sens appliquée à une surface plane. Laisser son corps en profiter pleinement. Chercher la source d’informations sensorielles maximales [.…] Mettre la machine en marche : jaillir comme les eaux bouillonnantes de Fragonard, et des petits corps dodus de ses puttis à la renverse. Faire des peintures qui tombent en pamoison devant bien trop de trucs. En mouvement, tel le voyage en mer de Baudelaire vers Cythère, à la recherche d’une orgie sur une île de luxure oubliée par Vénus, trouvant à la place rien de plus qu’un rocher stérile constellée de corps sanguinolents suspendus à des potences. Pour que, au bout du compte, nos giclées de peinture continuent de perturber, de salir la réalité matérielle profonde de la substance. Se laisser séduire. Accéder à ses propres moments de sublime et se faufiler ensuite dans la réalité terrienne de tout ça. Plus d’alchimie, plus de surprises.”
Emma McIntyre réalise pour “L’Almanach 23” un ensemble de peintures nouvelles. 

— Éric Troncy