Rafa Silvares
L'Almanach 23 : Rafa Silvares

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Le Consortium
Curated by Éric Troncy
Rafa Silvares, "L'Almanach 23", Consortium Museum, Dijon, 2023.
Photo : Rebecca Fanuele © Consortium Museum.
Rafa Silvares, "L'Almanach 23", Consortium Museum, Dijon, 2023.
Photo : Rebecca Fanuele © Consortium Museum.
"L'Almanach 23", Consortium Museum, Dijon, 2023.
Photo : Rebecca Fanuele © Consortium Museum.
Rafa Silvares, "L'Almanach 23", Consortium Museum, Dijon, 2023.
Photo : Rebecca Fanuele © Consortium Museum.
Rafa Silvares, "L'Almanach 23", Consortium Museum, Dijon, 2023.
Photo : Rebecca Fanuele © Consortium Museum.
Rafa Silvares, "L'Almanach 23", Consortium Museum, Dijon, 2023.
Photo : Rebecca Fanuele © Consortium Museum.

Né en 1984 à Santos, Brésil. Vit et travaille entre Londres et Berlin. 


Remerciements : Peres Project, Berlin, Séoul, Milan.


Rafael Silvares est né en 1984 à Santos au Brésil ; il vit désormais entre Londres et Berlin. Il a tout d’abord étudié les beaux-arts (2008) puis la littérature (2021) à Sao Paolo.
L’univers stylistique de ses peintures évoque Konrad Klapheck et Fortunato Depero qu’il soumet à une palette colorée résolument Pop.
“J’ai toujours été intéressé par la vibration des couleurs, par l’illusion graphique et par la surface de la peinture en général. Je dirais que je suis plus intéressé par l’effet que par la tridimensionnalité elle-même. Les effets spéciaux dans des films comme Le Magicien d’Oz, par exemple, où la méchante sorcière apparaît entourée de flammes et de fumée, ou l’image du magicien lui-même et le feu et le brouillard. Je trouve cela amusant parce qu’en fin de compte, ce ne sont que des trucages. Pyrotechnie, tours de magie, explosions de voitures, maquillage, costumes. Parfois, regarder un tutoriel sur la façon de dessiner le contour d’un nez et le rendre ridiculement pointu est plus excitant pour moi que de regarder une peinture très expressive. J’essaie souvent d’explorer la dimension ludique que la peinture peut offrir, tout comme les effets de maquillage ou les effets spéciaux dans les films. Le clair-obscur, le sfumato, la superposition, la simulation de la texture du bois ou le reflet métallique brillant sur l’armure d’un soldat. Toutes ces choses m’excitent dans une peinture. J’aime quand l’œuvre semble rebondir alors qu’elle est plate”. (Frog magazine n°20, 2022)
Rafa Silvares a réalisé pour “L’Almanach 23” un ensemble de nouvelles œuvres ­– qui accompagnent son désormais célèbre The Great Curve (2002), peinture de plus de cinq mètres de long présentée récemment à Milan ­– en poussant un peu plus le curseur de l’abstraction et des effets optiques.

— Éric Troncy