Roe Ethridge
Roe Ethridge

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Consortium Museum
Curated by Anne Pontégie
Roe Ethridge, 2012, exhibition view - photo © Hervé Scavone/Consortium Museum
Roe Ethridge, 2012, exhibition view - photo © Hervé Scavone/Consortium Museum
Roe Ethridge, 2012, exhibition view - photo © Hervé Scavone/Consortium Museum
Roe Ethridge, 2012, exhibition view - photo © Hervé Scavone/Consortium Museum
Roe Ethridge, 2012, exhibition view - photo © Hervé Scavone/Consortium Museum
Roe Ethridge, 2012, exhibition view - photo © Hervé Scavone/Consortium Museum

 

Roe Ethridge est né à Miami en 1969 et a reçu son BFA en photographie au College of Art d’Atlanta. Son travail a également été montré aux États-Unis, incluant les expositions Greater New York, MOMA/PS1 (2000), The Americans, Barbican Center, London (2001), Hello My Name Is… , Carnegie Museum of Art (2002), Momentum 4: Roe Ethridge, Institute of Contemporary Art, Boston (2005), The Whitney Biennial (2008), New Photography 2010: Roe Ethridge, Museum of Modern Art, New York (2010) et Les Rencontres D’Arles, France (2011).

La nature diverse de l’imagerie d’Ethridge – les anciennes affiches de cinéma, les mannequins, une rose rose, une serpillère ou un mixer – a pour origine son expérience du monde et oscille entre une spontanéité et une mise en scène tellement subtile qu’il est difficile de savoir démêler le vrai du faux lorsque l’on regarde ses tableaux.
Ces œuvres d’art mêlent des photographies conceptuelles avec des travaux commerciaux. Adoptant une attitude démocratique, le travail d’Ethridge capture les détails vivants et intimes du monde d’aujourd’hui en y insérant sa touche très personnelle. Dans cette exposition, il juxtapose les photographies très raffinées de certains modèles tels que Marloes Horst (2010) et Louise (2011) avec d’autres modes de vie plus graveleux que l’on peut trouver sur les pages de tabloïds.
Les œuvres Stair 11 (2008), Concrete Pour (2007) et Curtain Wall 10 (2010) sont extraites d’un récent projet organisé par Goldman Sachs et qui documente la construction du nouveau siège de la compagnie sur une période de six ans. Le titre Le Luxe, utilisé pour une exposition précédente et pour une récente monographie, fait référence à sa phase française paradoxale qui souligne la tension entre superficielle et nécessaire. Il s’agit également d’une référence aux œuvres d’art de 1907 à 1913 de Matisse et portant le même nom.

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