Ugo Rondinone
SHORT NIGHTS, LONG YEARS

-
Le Consortium
Curated by Eric Troncy
Ugo Rondinone, “Long Nights Short Years”, Le Consortium, 16 rue Quentin, 2004.
Ugo Rondinone, “Long Nights Short Years”, Le Consortium, 16 rue Quentin, 2004.
Ugo Rondinone, “Long Nights Short Years”, Le Consortium, 16 rue Quentin, 2004.
Ugo Rondinone, “Long Nights Short Years”, Le Consortium, 16 rue Quentin, 2004.
Ugo Rondinone, “Long Nights Short Years”, Le Consortium, 16 rue Quentin, 2004.
Ugo Rondinone, “Long Nights Short Years”, Le Consortium, 16 rue Quentin, 2004.
Ugo Rondinone, “Long Nights Short Years”, Le Consortium, 16 rue Quentin, 2004.

Né en 1963 à Brunnen, Suisse, vit à New York.


 

Utilisant tour à tour la photographie, la vidéo, la peinture, le dessin, la sculpture, le texte et le son pour de grandes installations, à la fois hypnotiques et mélancoliques, dans lesquelles il se met parfois lui-même en scène (déguisé en clown triste ou maquillé en figure de magazine de mode), Ugo Rondinone est un virtuose des formes et des techniques. Il développe des environnements sensoriels déstabilisants en jouant d’une manière poétique et très personnelle avec des éléments formels directement empruntés au monde extérieur, références à l’histoire de l’art et à la culture populaire, mais aussi au quotidien le plus banal (ampoules électriques, masques, arbres, auxquels Rondinone donne une dimension poétique en les isolant, les grossissant ou les soumettant à un traitement matériel particulier). Son travail, qui couvre ainsi une palette créative très large allant de paysages aux allures romantiques dessinés à l’encre de Chine à des sculptures lumineuses dont les couleurs de l’arc-en-ciel rappellent le psychédélisme des années 1960, conduit le spectateur à une expérience synesthésique.

Ugo Rondinone a conçu pour Le Consortium une exposition originale qui, autour de l’œuvre monumental e et sonore AlI Those Doors, imposante architecture de métal, articule les éléments d’un paysage où s’expriment les éléments traditionnels de sa dramaturgie. Une forêt d’oliviers en plexiglas (dont les deux premiers éléments ont été présentés à la biennale de Lyon), un ensemble inédit de masques, quatre fenêtres qui n’ouvrent sur aucun au-delà, une grande sculpture de plexiglas, une peinture monumentale composent, entre autres, les éléments de cette géographie d’où surgissent aussi les chaînes métalliques de Lei Gui The Clown (conçue spécialement pour cette exposition). C’est dans une configuration originale, sur un mur vidéo, que ceux qui sont familiers de son œuvre retrouveront également les déambulations de Joana Preiss et Gaston dans les méandres de l’architecture de Beaugrenelle.