Rachel Feinstein
L'Almanach 14 : Rachel Feinstein

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Consortium Museum
Curated by Xavier Douroux
Rachel Feinstein, "L'Almanach 14," 2014, exhibition view - photo © André Morin/Consortium Museum
Rachel Feinstein, "L'Almanach 14," 2014, exhibition view - photo © André Morin/Consortium Museum
Rachel Feinstein, "L'Almanach 14," 2014, exhibition view - photo © André Morin/Consortium Museum
Rachel Feinstein, "L'Almanach 14," 2014, exhibition view - photo © André Morin/Consortium Museum
Rachel Feinstein, "L'Almanach 14," 2014, exhibition view - photo © André Morin/Consortium Museum
Rachel Feinstein, "L'Almanach 14," 2014, exhibition view - photo © André Morin/Consortium Museum
Rachel Feinstein, "L'Almanach 14," 2014, exhibition view - photo © André Morin/Consortium Museum
Rachel Feinstein, "L'Almanach 14," 2014, exhibition view - photo © André Morin/Consortium Museum
Rachel Feinstein, "L'Almanach 14," 2014, exhibition view - photo © André Morin/Consortium Museum

Née en 1971 en Arizona, vit et travaille à New York.


L’œuvre de Rachel Feinstein est à l’image de sa vie : romanesque, imprégnée du monde du rêve, du conte et de la mode. Rachel Feinstein a grandi à Miami, non loin de Disney World, élément très présent dans son univers. Élevée dans deux religions différentes, juive et catholique, elle s’interroge sur le sens de celles-ci et étudie la théologie à l’université de Columbia, autre élément omniprésent de son travail.
L’ensemble d’œuvres Rosette, Spring & Winter (2000-2006) appartient à la collection du Consortium et a été montrée dans l’exposition monographique de Rachel Feinstein : « Tropical Rodeo » en 2006. Elle est composée d’une sculpture de style baroque et d’une vidéo faussement naïve. À l’instar de Disney, l’œuvre est une copie très théâtrale de modèles artistiques européens. Malgré l’image idyllique renvoyée par cette sculpture ornementale, elle sous-tend une certaine violence portée par le baroque, celle d’impressionner l’ennemi, de montrer sa puissance. La vidéo se déroule en deux parties : le printemps et l’hiver. Le printemps, inspiré de La Belle au bois dormant, traite du passage de l’enfance à l’âge adulte et de la découverte des premiers émois sexuels. Dans la seconde partie, Rachel Feinstein apparaît en vielle femme, sorte de sorcière ramassant du bois. L’hiver est assimilé à la vieillesse et la mort, deux notions récurrentes dans son œuvre. Puritan’s Delight (2008) est un carrosse cubiste accidenté entièrement peint en noir, inspiré des diligences royales autrichiennes du 19e siècle. La présence des croix font référence directement à la religion catholique et laisse entrevoir cette œuvre comme une métaphore du déclin de celle-ci. Cette sculpture a été présentée en 2013 dans l’une des fontaines d’Aix-en-Provence dans le cadre de Parcours d’art contemporain (commissariat Le Consortium). Cette manifestation était réalisée à l’occasion de Marseille Provence 2013, Capitale européenne de la culture.